
Le cinéma et l’audiovisuel togolais sortent peu à peu de l’ombre ces dernières années. Oasis et Hospitali-T deux projets portés par Angela Aquereburu et ayant dévoilé au continent des visages tels Julio Teko, Madie Foltek, la scénariste… pour ne citer que ceux-là, ont dans un travail de fourmi mais efficace attiré les feux des projecteurs sur le pays de Faure Gnassingbe.
Fort de cette dynamique, les députés togolais ont doté le pays d’un arsenal de lois adoptées à l’unanimité le 21 septembre 2021.
Concrètement, il s’agira par ce code du cinéma et de l’image animée, de la création du centre national du cinéma et de l’image animée, le fonds national de soutien au cinéma et la formation professionnelle des différents acteurs pour rendre plus compétitif le cinéma togolais. Le gouvernement togolais voit au cinéma un secteur important dans le développement économique et notamment un créateur d’emploi important.
Cet arsenal de 227 lois divisées en 10 parties ont l’ambition de « ambitionne de protéger la créativité des acteurs, des artistes et de toute personne impliquée dans l’acte de création cinématographique. Il s’agit, de doter le secteur du cinéma d’un cadre juridique et économique dynamique, attrayant pour être en phase avec la politique culturelle et le plan stratégique de l’action culturelle couvrant la période 2014-2024 adoptés en mars 2011 », peut-on lire sur le site l’assemblée nationale togolaise.