
SALAKA : une plateforme de streaming dont les contenus seront essentiellement constitués de films venant des pays dits émergents.
Dans un monde où le streaming a gagné du terrain et tente de dicter sa loi sans partage, il est aisé de constater que la guerre des contenus fait rage. Et sur ce chapitre, les anglo-saxons ont une sacré avance. A la traine, on la produits venant des pays émergent. Peu ou mal financés, il sont quasi-inexistants. Et le peu qui réussit à voir le jour est « volontairement invisibilisé ». Il faut donc renverser la tendance. Si certains acteurs du secteur en Afrique notamment commence à y travailler, l’effort vient aussi de l’occident. Pour remédier à cet Apartheid du contenu, Florian Guerloté, Normand de 39 ans a mis sur le projet Salaka.world.
Le catalogue de Salaka est constitué de films, séries, documentaires et dessins animés. On y trouvera aussi du didactique. Ces vidéos conçues pour tous les âges toucheront à la physique, la géographie, la mécanique, l’anglais, etc.
Salaka (un nom qui parle bien aux Africains) n’est pas qu’une simple plateforme de contenus. Non seulement, elle exclut tout produit anglo-saxon, mais elle a une visée humanitaire et une approche de constrution de l’homme. On pourrait dire qu’il y a comme un vent d’humanisme dans le modèle. Salaka s’engage également pour la nature dans une ére où le combat pour la protection de l’environnement est plus que jamais crucial voire vital. Il faudra donc compter avec « le soutien à l’Humanitaire et à l’Ecologie dans le modèle économique de Salaka », énonce-t-on dans le bulletin d’information de la Plateforme.
SALAKA en quête de financement:

Après quatre années de travail acharné, une partie du chemin reste encore à parcourir. Dans ce sens, l’équipe de Salaka a lancé une campagne de financement participatif. Les fonds récoltés serviront à « financer les coûts liés à la fabrication de SAKALA », déclare Florian Guerlotté. Consultable sur le LIEN PRESENT (CLIQUEZ ICI), cette récolte de fonds permettra à tous et à chacun de mettre la main à la pâte afin de rééquilibrer un petit peu la balance.