
Le réalisateur Franco-congolais marque le continent de son empreinte.
Jean-Luc Huberlot naît à Pointe-Noire en République du Congo 39 ans plus tôt. C’est assez tôt qu’il montre des aptitudes et un intérêt pour les arts, notamment le dessin et l’écriture.
Plus tard, il fait une formation de monteur vidéo (2004). Dans la foulée il réalise son premier court-métrage intitulé « Vierges ». C’est déjà un marqueur de la polyvalence de l’homme qui signe le scénario, le montage et l’éclairage.
En 2009, c’est avec Concurrence Loyale que l’arbre commence à donner des fleurs. Et ça s’enchaîne. Celui qui a été graphiste à TF1 crée sa société de production. Il peut alors s’exprimer dans la réalisation de clips vidéos. Il gagne un prix pour la réalisation du clip de Youssoupha et Médine, « Blokkk ».
Dans son CV, s’empilent les projets, notamment Dealer, un long métrage, son premier film indépendant en France. On retrouve Jean-Luc Huberlot à la création, à la scénarisation et la réalisation de la série Sakho et Mangane, un thriller policier tourné au Sénégal et produit par Canal+.
Jean-Luc Huberlot marque déjà de son empreinte le continent. On le sent captivé par l’action, le suspens et le thriller. Depuis Concurrence Loyale jusqu’à Sakho et Mangane, l’univers d’Huberlot se dessine sans une once de doute. Sa participation au projet « Ghoul » ne sera donc qu’une suite logique.
Saloum… comme une évidence.
Saloum est un retour de l’auteur au Sénégal à travers même déjà le titre du film. Saloum est un ancien royaume Sévère de l’ouest du Sénégal.
Le film en lui-même bouscule les codes du cinéma que certains qualifieraient d’africain. C’est comme une évidence dans le parcours du réalisateur.
Qui est Jean-Luc Huberlot? Un homme fou de cinéma, qui a un univers particulier; un homme qui laisse des traces sur son passage et qui fera encore plus de choses pour le cinéma en Afrique par sa vision, son style. C’est une inspiration.