C’est dans un contexte particulier tout de même que le Fespaco reprend la route. En 2020, la pandémie à Corona virus, Covid-19 s ‘étend en quelques semaines à travers le monde entier. Même si l’hécatombe promise à l’Afrique notamment par l’OMS n’a pas eu lieu, les pays africains ont pris la vague de plein fouet :le bilan humain bien que loin de celui des pays occidentaux et asiatiques, n’est pas négligeable! Et sur le plan touristique, économique et culturel, la facture a été salée.
Et comme si cela ne suffisait pas, le contexte sécuritaire burkinabè, reconnu pays stable, s’est vu bousculé par la déferlante terroriste avec des attaques meurtrières et d’une rare violence, perpétrées par des « fous de dieu ». La destination Ouaga devenait alors risquée, surtout pour ceux qui avaient l’habitude de se rendre au Fespaco par route, traversant en toute quiétude des espace aujourd’hui infestés de terroristes.
Mais la réaction vive des autorités burkinabè avec le soutien de leurs partenaires tant sur le plan sécuritaire que sanitaire a permis d’entrevoir l’avenir avec plus de sérénité. Et d’autre part, il n’est pas question de laisser la peur envahir les coeurs et nous empêcher de vivre.
Ouagadougou, avec le respect des mesures barrières, le vaccin et les test PCR en contribution, sera de nouveau, le centre des cinémas d’Afrique et de sa diaspora dès ce soir.
Prévu en début de cette année, le Fespaco a d’abord été annoncé annulé avant d’être repoussé sine die. Et ce jour est enfin arrivé: le 16 octobre 2021. Des délégations venues de toute l’Afrique ont envahi le pays des hommes intègres. Des cinéastes qui ont longtemps rongé leurs pellicules repartent à l’assaut de l’Etalon de Yennenga. Qui sera le roi ou la reine du cinéma sur le continent vu du Fespaco cette année? On le saura au soir du 23 octobre. D’ici là, que la fête soit belle!
