La 26è édition du festival Ecrans noirs s’est achevé sur une grande première dans toute son histoire.

26 ans déjà que le festival Ecrans noirs écrit les pages du cinéma mondial en terre camerounaise. Et pour cette édition, une belle surpruise a été servie tant à l’organisation qu’au public. 18 Ecrans ont été décernés en tout pour récompenser les meilleurs du cinéma camerounais, d’Afrique centrale et du monde. L’Allemagne enlève l’Ecran du meilleur film étranger pour Le Prince de Lisa Bierwirth. Les meilleur documentaires sont Les patrouilleurs de Boubacar Maiga (Niger) et Mbole du kwatta de Yannick Mindja. Les courts métrages ont désigné comme vainqueurs cette année un film Marocain (Le chant du péché de Khalif Madour) et un film Congolais de RDC, Fakwa de Loridon Kabasele. Lea Malle Frank Thierry remporte le prix du meilleur scénario Camerounais. Tandis que le meilleur film Camerounais échoit à The Planter’s Plantation de Dingha Young. Sans doute une des catégories qui étaient les plus attendues, tant des films de calibre par des réalisateurs aux caméras longues ont illuminé les salles. Et il y a eu la suprise.

26 ans qu’on l’attendait…

L’Ecran d’or du festival Ecrans noirs est revenu à un film Camerounais. Cela fait 26 ans qu’on l’attendait. Et comme un fait inattendu, c’est arrivé. Le film de Young DINGHA vient laver cet « affront » (sans animosité) fait aux cinéastes Camerounais qui depuis tout ce temps, voyaient l’écran d’or repartir dans les airs avec les avions des heureux lauréats. Il y a désormais dans le palmarès des Ecrans noirs un film Camerounais qui a remporté l’Ecran d’Or.

%d